Histoire du quartier des Bergères

Un quartier chargé d’histoire

L’histoire du quartier des Bergères remonte au Ve siècle, quand Sainte Geneviève, née à Nanterre et patronne de la ville de Paris, y faisait paître ses moutons.

Le nom du quartier rappelle aussi le passé rural de la ville. En effet, jusqu’au milieu du XIXe siècle, ce quartier était consacré à l’agriculture et à l’élevage. Ensuite, à partir du XVIIIe siècle, à la culture de la rose de Puteaux.

C’est avec la Révolution industrielle que le quartier va radicalement se transformer. Ainsi, l’arrivée de la ligne de chemin de fer à Puteaux en 1839 pour relier Paris à Versailles en passant par Saint-Cloud, va permettre non seulement de délimiter ce quartier de celui du centre-ville, mais également de le rendre plus accessible et donc plus attractif.

Des commerces, mais aussi des industries liées avant tout à l’imprimerie s’y implantent, comme la société de fabrication d’encres Charles Lorilleux qui s’installe dès 1824 (et jusqu’au début des années 1980) au niveau du Moulin de Chantecoq, qui en devient l’emblème dès cette époque.

 

La genèse du projet d’ÉcoQuartier

Avant l’aménagement du nouvel ÉcoQuartier, le quartier des Bergères se caractérisait par :
– un habitat de qualité médiocre, ancien et dégradé,
– l’absence d’équipements publics (à l’exception du marché des Bergères),
– des espaces verts réduits,
– un rond-point sans aucune fonction réelle en dehors de sa fonction routière, car peu accessible et peu aménagé,
– une RD913 constituant une coupure urbaine entre le nord et le sud du quartier et apportant des nuisances importantes (bruit, circulation…).

La dimension routière du rond-point, l’absence d’espaces publics aménagés et la faible qualité de l’habitat dans un secteur en entrée de ville et bien desservi offraient donc le potentiel d’un nouveau quartier.

Aujourd’hui, le projet d’écoquartier ouvre un nouveau chapitre de l’histoire du quartier des Bergères.