Écoquartier des Bergères de Puteaux
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L’Écoquartier des Bergères sort de terre

L’histoire d’un quartier vivant et dynamique

Le quartier Bergères-Moulin, situé sur les hauteurs de Puteaux, tient vraisemblablement son nom du passé agreste de la ville. Jusqu’à l’arrivée de la révolution industrielle dans la seconde moitié du XIXe siècle, ce
quartier était consacré à l’agriculture et à l’élevage ou à partir du XVIIIe siècle à la culture de la Rose de Puteaux. Variété de la Rose de Damas, du nom latin « Rosa damascena officinalis » ou rose des parfumeurs,
elle était principalement cultivée au niveau du Rond-Point des Bergères et sur le plateau jusqu’à Nanterre. Très fournie en pétales, cette fleur était cueillie dès l’aube de mai à juin et vendue aux pharmaciens, qui la faisaient notamment entrer dans la composition d’onguents, ainsi qu’aux parfumeurs pour son incroyable senteur.

Le nom du quartier rappelle également la légende de Sainte-Geneviève, (née vers 420 ap. J.-C à Nanterre), patronne de la Ville de Paris, qui y aurait fait paître ses moutons. Quant au Moulin de Chantecoq, on peut le
considérer comme le véritable emblème de ce quartier. Situé dans un parc boisé sur la partie haute de Puteaux, le moulin a été construit en 1648 sur la butte du même nom par Michel Langlois, Contrôleur Ordinaire Provincial des Guerres sous le roi Louis XIV.
Moulin à vent doté de quatre ailes, il a servi à moudre le blé de la population locale pendant plus de deux siècles. Il est aujourd’hui propriété de la Ville de Puteaux.

C’est avec la Révolution industrielle du XIXe siècle, que le quartier va radicalement se transformer. L’arrivée de la ligne de chemin de fer à Puteaux en 1839 pour relier Paris à Versailles en passant par Saint-Cloud, va
permettre non seulement de délimiter ce quartier de celui du centre-ville, mais également de le rendre plus accessible et plus attractif. Des commerces, mais aussi des industries liées avant tout à l’imprimerie s’y  implantent, comme la société de fabrication d’encres Charles Lorilleux qui s’installe dès 1824 (et jusqu’au début des années 1980) au niveau du Moulin de Chantecoq, qui en devient l’emblème dès cette époque.

Désormais, le quartier des Bergères est un quartier ouvert et vivant, avec son marché couvert de près de
1000 m2 qui compte une trentaine de commerces chaque mercredi et samedi matin ; son école maternelle (école de l’Ancien Couvent), ses squares et jardins (Offenbach ou du Moulin), ses résidences de l’Office Public de l’Habitat (Cartault, Lorilleux, Bernard-Palissy, des Deux Horloges).
Ce quartier accueille également divers lieux d’expression artistiques comme le Palais de la Danse et des Arts plastiques (dessin, peinture, sculpture notamment) rue Cartault, mais également l’Académie de Billard installée en plein cœur du Jardin Offenbach. Aujourd’hui, le secteur du Rond-Point des Bergères s’apprête à connaître une véritable transformation en devenant un éco-quartier qui comprendra près de 35 000 m2 d’espaces verts, plus de 2 000 logements et près de 770 places de parking en sous-sol.

 

Une nouvelle dimension du bien vivre

Suite à un concours d’idées lancé dès le début de l’été 2008, un projet d’urbanisme a émergé comprenant la création d’un parc paysagé sur l’actuel rond-point, l’aménagement d’une voie circulaire assurant la desserte du quartier et de coeurs d’îlots en jardins agrémentés de canaux. C’est ensuite l’atelier de l’architecte Xavier Bohl qui a été retenu pour la maîtrise d’ouvrage de ce programme d’aménagement urbain exemplaire et chaleureux. Ce projet d’envergure comprendra une résidence de services destinée aux seniors (Villa Médicis) de 98 logements en location avec un restaurant, une salle d’animations, une bibliothèque, une piscine, une salle de fitness et une salle de kinésithérapie.

Les appartements seront accessibles à la location dès le 1er trimestre 2016. à cette construction s’ajoutera un immeuble en accession privée, « Les Fontaines de Médicis ».
Il comprendra 40 logements de prestige en accès à la propriété (livrés au 3e trimestre 2016) et 540 m2 dévolus aux commerces de proximité.
L’éco-quartier des Bergères comprendra également 2100 logements dont 20 % de logements
sociaux, 11 000 m2 de commerces, un groupe scolaire, une résidence étudiante, un hôtel et une résidence de tourisme 4 étoiles, des parkings souterrains sans compter les jardins familiaux et pas moins de 3,5 ha d’espaces verts.

Le tout sera réalisé dans une démarche de labellisation écoquartier avec notamment une gestion de l’eau intégrée, une biodiversité urbaine recréée, une gestion durable des déchets et le développement des circulations douces. La gouvernance de cet espace protégé sera partagée avec les futurs habitants de l’écoquartier, des clauses sociales et environnementales sont à cet effet intégrées dans les baux et tous s’engageront au respect d’une charte verte, qui protègera les conditions de développement durable mises en place pour assurer la pérennité de ce remarquable ensemble urbain.

 

Pose de la 1ère pierre

Le 5 mai 2015 a marqué symboliquement le lancement de ce projet ambitieux de 80 000 m2 avec la pose de la 1re pierre de la résidence services Villa Médicis et de la résidence Fontaine de Médicis, premières constructions de l’éco-quartier des Bergères.
Joëlle Ceccadi-Raynaud, en présence des élus, d’Hubert Rouy, président de Seger et fondateur des résidences seniors Villa Médicis, de l’architecte Xavier Bohl et d’habitants du quartier, a réaffirmé sa satisfaction de voir ce projet novateur et collectif se concrétiser, « un grand projet pour Puteaux et les Putéoliens qui incarne le progrès technique et qui est le fruit d’un volontarisme et d’un engagement tenace de la part des élus de la ville et du Conseil départemental des Hauts-de-Seine ».

Xavier Bohl, architecte urbaniste, Joëlle Ceccaldi-Raynaud, Maire de Puteaux et Hubert Rouy, président de Seger et fondateur des résidences services Villa Médicis

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Chloé Champy

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